LES VIVATS . Petit historique.

LES VIVATS  

  Précurseurs des « Saisons culturelles » en milieu rural les « Vendredis de Vibrevanz » puis les « Vivats » ont fait beaucoup d’émules depuis 1996. Les Saisons Culturelles se sont multipliées, offrant un choix plus large pour les  spectateurs  mais aussi une plus grande concurrence.

 Les « Vendredis » puis les « Vivats » ont voulu dès le début se situer dans ce que l’on appelle le « Spectacle Vivant »  et ont toujours revendiqué cette appartenance.

Sortir des sentiers battus en prenant le risque de proposer des talents reconnus mais bien souvent en marge pour différentes raisons : refus du système et du show-biz, besoin de partage et de proximité avec le public. Ce qu’apprécient tout particulièrement les habitués des « Vivats ».

  La plupart des artistes à l’affiche à Viricelles ont fait les beaux jours des cabarets ou scènes parisiennes et tournent régulièrement dans les petits lieux de province qui leur permettent de survivre sans se compromettre.

 Tous avouent un penchant pour les « Vivats » où ils ont  apprécié  l’accueil des bénévoles et du public.

 Originalité, courage de la programmation : le public des « Vivats » ne s’y trompe pas, sachant qu’à chaque  fois la qualité sera au rendez-vous,  que ce soit pour la chanson, le théâtre, la musique ou l’humour.

 Mais une centaine de spectateurs, cela ne suffit pas toujours, il en faudrait vingt ou trente de plus à chaque fois.

 Quand on ajoute le cachet (merci  aux artistes qui à chaque fois font un effort pour rester « abordables »), la technique, la SACEM , tous les frais annexes et le déficit du dernier Festival de l’épouvantail,  ce « Petit Poucet des Saisons » a  du mal à s’y retrouver mais il ne voudrait pas disparaître dans la forêt de toutes les contraintes et tracasseries.

Faudra t’il fermer boutique en fin de saison, c'est-à-dire en avril 2013 ? Ce qui ne pourrait que décevoir le fidèle public et les organisateurs.

Un travail de bénévoles.

        Dès le mercredi  précédant la spectacle il faut remonter du sous-sol de la salle  la lourde remorque contenant le podium en pièces  détachées . Tâche à laquelle se prêtent volontiers les bénévoles et le maire de la commune.

 Après avoir franchi (au mm près) les grandes portes des Tilleuls il faut commencer le montage dans un local vide qui deviendra  comme par magie un lieu accueillant pour la soirée du vendredi. Il faudra démonter tout cela tout de suite après le spectacle, comme le font les gens du cirque. A Viricelles il ne faudra pas repartir sur les routes mais tout ranger à nouveau au sous-sol,  jusqu’à la prochaine !

Et l’association de regretter que le projet d’une nouvelle salle au cœur du village n’ait pas abouti…